Le droit familial vise ….​

Depuis 30 ans, la famille québécoise a considérablement changé.  La place grandissante qu’occupent les femmes sur le marché du travail, la parentalité de plus en plus tardive, l’implication accrue des hommes auprès des enfants, l’ouverture sur le monde par le biais de l’internet, l’augmentation de l’espérance de vie, les multiples moyens de reproduction, les différentes approches liées à l’éducation des enfants selon les générations, la quête du bonheur, l’évolution des mœurs aux niveaux du couple et de la famille, les congés parentaux, la reconnaissance des mariages gais, les familles monoparentales, la grande diversité socioculturelles des familles, sont autant de situations et de facteurs qui façonnent la famille québécoise.  Ces changements se répercutent également sur notre système de justice, par la modification de nos lois et lors des jugements rendus par nos tribunaux.

La « garde partagée » et les « familles reconstituées » sont une réalité pour la génération de nos adolescents.  De nos jours, un mariage sur deux se termine par un divorce.  Plus du tiers des familles (avec ou sans enfants) sont formées de couples non mariés. Ainsi, plus de 60% des enfants sont issus de couples hors mariage (principalement des conjoints de fait).  Ces réalités entraînent plusieurs impacts pour toute la famille et de multiples conséquences juridiques. (Données provenant du site web du Ministère de la Famille)

Or, le droit de la famille est très vaste et intervient notamment dans les domaines suivants :

  • le mariage
  • l’union civile
  • les conjoints de fait
  • les régimes matrimoniaux
  • les donations par contrat de mariage
  • le patrimoine familial
  • l’annulation du mariage ou de l’union civile
  • le divorce
  • la séparation
  • les droits de l’enfant
  • la garde et l’accès aux enfants (répartition du temps parental)
  • l’obligation alimentaire (pour enfants et entre conjoints)
  • le partage des biens
  • la filiation
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